lundi 20 mai 2013

Pourquoi le Net ne changera pas le monde.



Vouloir changer le monde avec l'internet c'est comme vouloir guérir un cancer avec un sparadrap. 
Nous devons comprendre deux choses fondamentales au moins.

1/ Ce que signifie « le péché ». Ce n'est pas une notion religieuse ni une question morale. C'est une sorte de virus dans la structure de l'être humain qui le conduit toujours à l'échec. Une sorte de dysfonctionnement. Comme un robot qui ne ferait plus ce pour quoi il a été créé et qui engendrerait toujours une impasse dans tout ce qu'il essaie. C'est pour cela que le net ne changera jamais le monde. Parce que le monde ne peut pas être amélioré par lui-même. Le net est issu de l'être humain, tel qu'il est dans sa version actuelle. Pour changer le monde, il faut l'intervention d'une réalité extérieure au monde. Une réalité sans « péché », c'est à dire sans virus dans sa structure, dans sa nature, une réalité qui ne génère jamais de bug. L'homme-virus, l'homme-péché, lui, ne génère que du bug, tôt ou tard, qu'il soit religieux ou athée. C'est le sens de la venue de Jésus-Christ. Ce n'est pas une question religieuse ni morale. La Bible n'est pas un livre de religion ni de morale, elle parle de ce qu'est la vie et la mort.

2/ Pourquoi l'homme a été créé. Tout est là.
L'homme tel que nous le connaissons aujourd'hui est une sorte de prototype, ou plutôt de première étape de création. La première étape de création n'est pas le but en soi, elle n'est que l'état qui permet le processus qui mènera au but de l'existence : être uni à Dieu qui est le générateur de l'univers. Chercher à résoudre les problèmes que génère la première étape de création par la première étape de création elle-même est aussi absurde que de vouloir désaler un plat en lui ajoutant du sel. L'être humain « première étape » ne produit que du niveau de vie « première étape ». C'est ce niveau de vie qui nous est insatisfaisant ou insupportable. Et c'est normal et c'est bien. Nous sommes programmé pour être insatisfait. Parce que nous sommes programmés pour tendre vers la perfection pas pour nous satisfaire d'une vie bugée. Nous ne serons pas satisfait à moins. C'est dans notre nature. Dieu nous a programmé ainsi. Le net n'aboutira qu'à un nouveau monstre ou un nouveau chaos ou une nouvelle impasse ou une nouvelle stérilité comme chaque tentative humaine de faire une meilleure société (religion, communisme, démocratie, flower-power, communautés diverses, etc...). Parce que l'être humain « première étape » ne peut rien générer d'autre parce qu'il n'en a pas le pouvoir. Seul l'être humain « deuxième étape », l'être humain abouti le pourrait. C'est tout le thème des discours de l'apôtre Paul dans le Nouveau Testament quand il parle de « premier Adam » et « second Adam ». Adam signifie « être humain » en hébreu.
L'athéisme a choisi de mettre de côté ce qui peut éclairer l'humanité sur son besoin fondamentale. C'est un choix idéologique qui conduit le monde à la mort. Il n'y a qu'à regarder ce que les sociétés occidentales athées génèrent. Mais, il en est de même des sociétés religieuses. Dans le cas des sociétés religieuses (que ce soit à l'échelle d'une communauté ou d'une nation), il s'agit de l'être humain « première étape » qui cherche à vivre comme devrait vivre l'être humain « seconde étape ». ça ne peut pas marcher. Dans ce cas, l'homme ne peut que singer. La religion n'est alors qu'une caricature horrible de ce pour quoi l'homme est fait. Dans ce contexte, l'être humain « première étape » génère multiples horreurs. Mais pas moins que dans une société athée, qui elle se trouve à essayer de faire vivre un être humain « première étape » comme si il était une fin en soi, comme si il ne devait jamais aboutir à une deuxième et définitive étape : être vraiment ce pour quoi il a été créé. 

Une société religieuse, c'est une communauté de chenilles qui essaient de vivre comme des papillons. Une société athée, c'est une communauté de chenilles qui essaient de vivre sans savoir qu'ils doivent devenir papillons.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire