lundi 28 décembre 2020

Vivre plus simplement

 

"Vivre la simplicité volontaire" aux éditions L'échapée, un recueil de 300 pages de témoignages, d'interview, de personnes désirant vivre plus simplement, en consommant moins, sans téléphone portable, sans voiture, sans télévision, parfois sans internet, parfois même sans frigo. Certains vivant dans de grandes villes comme Paris ou Lyon, d'autres à la campagne, à la montagne ou dans de petites villes. Dépensant moins donc travaillant moins pour gagner en qualité de vie et en temps de relation, faisant beaucoup de vélo, parfois militants, parfois se tenant simplement à l'écart d'une société de consommation envahissante pour vivre moins pressé, moins stressé. 
Des témoignages intéressants qui nous encouragent à nous demander comment nous pourrions vivre mieux avec moins et si nous avons vraiment besoin de tout ce qu'on achète. 

lundi 9 novembre 2020

Principes de gouvernement, démocratie où es-tu ?



J'ai commencé la lecture d'un livre très intéressant, "Principes du gouvernement représentatif" de Bernard Manin. Le premier chapitre explique le fonctionnement de la démocratie à Athènes dans l'Antiquité, puis les gouvernements de Rome, de Florence, de Venise puis l'Angleterre, la France, les Etats-Unis, le triomphe du principe de l'élection et d'autres voies possibles. A Athènes, ils avaient mis en place une institution géniale, un tribunal qui devait examiner si les décisions de l'Assemblée étaient conforme au bien de tous. Dans le cas contraire, ce tribunal avait le pouvoir d'annuler la décision de l'Assemblée. Ce tribunal était constitué de personnes tirées au sort, comme nos jury de tribunaux actuels, cela ne pouvait donc pas être des élus, des professionnels de la politique, des membres de partis, des gens aux intérêts privés. Récemment, en France, les élus de l'Assemblée nationale ont voté, pas tous mais une majorité, pour l'emploi de tel ou tel pesticide dans l'agriculture. Le tribunal d'Athènes dont je parle aurait peut-être annulé ce choix pour le bien de la population. Quel pouvoir avons-nous aujourd'hui entre nos mains pour décider de ce qui concerne nos vies ?

J'ai du attendre d'avoir cinquante ans pour prendre conscience que nous ne sommes pas en démocratie en France aujourd'hui. Comme la plupart, je croyais, sans y avoir jamais réfléchi, que pouvoir voter nous plaçait dans une société démocratique. Mais voter pour un chef qui, une fois élu, peut faire ce qu'il veut, sans contrainte ni redevabilité, sans contrôle de la population, ce n'est finalement pas une démocratie mais plutôt une sorte d'aristocratie élective. Prenez les élections présidentielles... Les candidats doivent obtenir 500 signatures d'élus pour pouvoir se présenter, ce sont donc les élus qui choisissent qui à le droit de se présenter, le choix du peuple n'apparaît qu'après leur choix fait. Je peux pas voter pour qui je veux mais pour qui on me propose, ça n'a rien de démocratique. Une fois un candidat élu, il peut faire ce qu'il veut, y compris le contraire de son programme ou de son discours pré-électoral, la population que nous sommes n'ayant aucun pouvoir pour l'arrêter ou le destituer si il fait passer des lois injustes ou inégales, des lois qui peuvent plonger des milliers de gens dans la pauvreté par exemple. Si tout est entre les mains des élus, en quoi est-ce démocratique ? N'est-ce pas plutôt là une autre forme d'aristocratie ? Une aristocratie moderne. 

Je vous conseille ce livre passionnant.

mardi 29 septembre 2020

Une idée de loi.

Une idée de loi... Et si on instituait une nouvelle sorte de SMIC, proportionnel aux bénéfices des entreprises... Les PME-PMI seraient obligées de payer le SMIC actuel, comme elle le font aujourd'hui, mais les entreprises plus importantes, celles qui font d'importants bénéfices seraient obligées d'appliquer un SMIC plus élevé pour tous les employés. On peut aussi envisager un SMIC plus ou moins élevé suivant le coût de la vie des régions où sont situés les entreprises. Il y a surement bien d'autres idées à trouver pour améliorer nos systèmes et répartir les richesses de manière plus équitable. 

vendredi 11 septembre 2020

En lecture en ce moment, "La vie renaitra de la nuit" de Martin Gray.


Où Miétek, dit Martin Gray, conte la souffrance et le désarroi après avoir perdu sa femme et ses enfants dans l'incendie de leur maison au Tanneron, sur la Côte d'Azur, comment il a rencontré Max Gallo, comment il ont écrit son livre le plus célèbre, ses souvenirs du guetto de Varsovie et du camp de Treblinka, comment ce livre fut reçu, accueilli et méprisé, comment des journalistes l'ont calomnié, comment les lecteurs ont été bouleversé.

mercredi 29 juillet 2020

Un jour, je devrais écrire un livre qui s'intitule "Comment j'a appris à aimer les cactus".

"Si on me touche, je n'existe plus" de Donna Williams


En lecture en ce moment "Si on me touche, je n'existe plus.", le témoignage poignant de Donna Williams, autiste violentée, battue, laissée seule avec ses handicaps, son désarroi, son incapacité à communiquer normalement avec le monde, avec sa souffrance, sans aide ni défense, jusqu'au jour où elle rencontre une psychiatre de l'Hôpital où on une femme l'a conduit après qu'elle se soit ouverte les veines. Donna raconte comment elle a vécu ces années de maltraitance, de coups, de rejet, de moquerie, d'incompréhension, d'incapacité à s'adaptée au monde et aux relations, elle raconte comment elle a vu tout cela de l'intérieur. 

Un livre bouleversant qui nous aide à mieux comprendre le fonctionnement des personnes autistes et à prendre conscience de la maltraitance que subissent certains enfants. Je me demande comment il est possible qu'aucun adulte, pendant des années,  n'ait réalisé le cauchemar que vivait cette petite fille et n'ait pas fait tout son possible pour la sortir de là, ça brise le coeur. 

Ce qui me touche particulièrement dans ce type de récit, de vécu, c'est d'une part la souffrance et d'autre part la différence - différence de comportement, de pensées, de propos, d'attitude, de choix, et l'incompréhension que cela suscite, les mauvaises interprétations que cela génèrent chez les autres. Comme on peut comprendre l'autre de travers...

"L'île mystérieuse" de Jules Vernes


Fini la lecture de "L'île mystérieuse" de Jules Vernes. Quatre hommes et un adolescent s'échappent en Montgolfière d'un camp de prisonnier de la guerre de sécession. Emporté par une tempête gigantesque, perdant tout ce qu'ils avaient emporté avec eux, ils échouent dans le pacifique sur une île inconnue contenant toutes les richesses animales, végétales et minérales dont ils ont besoin pour survivre et même se développer largement. Ils retrouvent peu à peu le confort de la civilisation grâce aux connaissances et au savoir faire de l'ingénieur Cyrus Smith qui organisent la vie du groupe, chacun étant particulièrement dévoué à toutes les tâches nécessaires à l'installation, la protection et la survie. Jules Vernes décrit avec une précision étonnante comment les naufragés vont s'y prendre pour fabriquer du fer, de la nitro-glycérine, des briques, etc. Un récit qui m'a paru difficile dans ces débuts et passionnant à la fin, où l'on retrouve avec bonheur des personnages d'autres romans de Jules Vernes, "Les enfants du capitaine Grant" et "20 000 lieues sous les mers" - J'aime beaucoup cette idée de croiser des personnages en racontant d'autres moments de leur vie dans différentes aventures. 

samedi 20 juin 2020

Se pencher en avant

Il est fini le temps où je me penchais en avant, 
Il est fini le temps où je courrais après le vent. 
Voilà le bruissement d'un papillon. 

samedi 28 mars 2020

Après 2020

2050.
On se souvient du grand désastre de 2020 et des changements profonds qui en ont résulté. Nos sociétés occidentales en furent bouleversées et transformées, durablement et bénéfiquement.
Toute l'économie s'est effondrée en quelques mois. Pour éviter les conséquences dramatiques de cet effondrement, les politiques n'avaient qu'une solution et bon gré, mal gré, ils la choisir et la votèrent partout. Une épidémie de faillites et de licenciements avait commencé durant l'épidémie du tristement célèbre virus qu'on ne présente plus. Pour stopper ce cataclysme destructeur, les Etats décidèrent de lancer le salaire universel. Ils donnèrent un revenu permanent de 1500 euros par mois à tout citoyen, de la naissance à la mort. Par exemple, les restaurants et les bars, fermés pendant des semaines avaient vu leur chiffre d'affaire disparaître en fumée. Ce salaire permis aux employés de continuer leur travail, stoppant ainsi les licenciements. Les patrons ne payaient plus les salaires puisque ce rôle dépendait dorénavant de l'Etat et donc ne firent pas faillite. Les assurances n'avaient donc pas d'indemnité catastrophe à payer aux entreprises et ne firent donc pas faillite. Ces salaires à vie étant versé par les CAF sur les comptes bancaires, les banques ne firent pas faillite non plus. Chacun gagnant 1500 euros par mois, la consommation reparti très vite, le PIB remonta en flêche ce qui permit de continuer à payer le salaire à vie. Tous les investisseurs eurent une confiance restaurée et purent alors investir sans risques dans tous les domaines de la société. La spéculation boursière fut interdite et on instaura un mois de confinement par an pour faire respirer la nature et faire se souvenir les hommes.