Vouloir changer le monde
avec l'internet c'est comme vouloir guérir un cancer avec un
sparadrap.
Nous devons comprendre deux choses fondamentales au moins.
1/ Ce que
signifie « le péché ». Ce n'est pas une notion
religieuse ni une question morale. C'est une sorte de virus dans la
structure de l'être humain qui le conduit toujours à l'échec. Une
sorte de dysfonctionnement. Comme un robot qui ne ferait plus ce pour
quoi il a été créé et qui engendrerait toujours une impasse dans
tout ce qu'il essaie. C'est pour cela que le net ne changera jamais
le monde. Parce que le monde ne peut pas être amélioré par
lui-même. Le net est issu de l'être humain, tel qu'il est dans sa
version actuelle. Pour changer le monde, il faut l'intervention d'une
réalité extérieure au monde. Une réalité sans « péché »,
c'est à dire sans virus dans sa structure, dans sa nature, une
réalité qui ne génère jamais de bug. L'homme-virus,
l'homme-péché, lui, ne génère que du bug, tôt ou tard, qu'il soit religieux ou athée. C'est le
sens de la venue de Jésus-Christ. Ce n'est pas une question
religieuse ni morale. La Bible n'est pas un livre de religion ni de
morale, elle parle de ce qu'est la vie et la mort.
2/ Pourquoi l'homme a été créé. Tout est là.
L'homme tel que nous le
connaissons aujourd'hui est une sorte de prototype, ou plutôt de
première étape de création. La première étape de création n'est
pas le but en soi, elle n'est que l'état qui permet le processus qui
mènera au but de l'existence : être uni à Dieu qui est le
générateur de l'univers. Chercher à résoudre les problèmes que
génère la première étape de création par la première étape de
création elle-même est aussi absurde que de vouloir désaler un
plat en lui ajoutant du sel. L'être humain « première étape »
ne produit que du niveau de vie « première étape ».
C'est ce niveau de vie qui nous est insatisfaisant ou insupportable.
Et c'est normal et c'est bien. Nous sommes programmé pour être
insatisfait. Parce que nous sommes programmés pour tendre vers la
perfection pas pour nous satisfaire d'une vie bugée. Nous ne serons
pas satisfait à moins. C'est dans notre nature. Dieu nous a
programmé ainsi. Le net n'aboutira qu'à un nouveau monstre ou un
nouveau chaos ou une nouvelle impasse ou une nouvelle stérilité
comme chaque tentative humaine de faire une meilleure société
(religion, communisme, démocratie, flower-power, communautés
diverses, etc...). Parce que l'être humain « première étape »
ne peut rien générer d'autre parce qu'il n'en a pas le pouvoir.
Seul l'être humain « deuxième étape », l'être humain
abouti le pourrait. C'est tout le thème des discours de l'apôtre
Paul dans le Nouveau Testament quand il parle de « premier
Adam » et « second Adam ». Adam signifie « être
humain » en hébreu.
L'athéisme a choisi de
mettre de côté ce qui peut éclairer l'humanité sur son besoin
fondamentale. C'est un choix idéologique qui conduit le monde à la
mort. Il n'y a qu'à regarder ce que les sociétés occidentales
athées génèrent. Mais, il en est de même des sociétés
religieuses. Dans le cas des sociétés religieuses (que ce soit à
l'échelle d'une communauté ou d'une nation), il s'agit de l'être
humain « première étape » qui cherche à vivre comme
devrait vivre l'être humain « seconde étape ». ça ne
peut pas marcher. Dans ce cas, l'homme ne peut que singer. La
religion n'est alors qu'une caricature horrible de ce pour quoi
l'homme est fait. Dans ce contexte, l'être humain « première
étape » génère multiples horreurs. Mais pas moins que dans
une société athée, qui elle se trouve à essayer de faire vivre un
être humain « première étape » comme si il était une
fin en soi, comme si il ne devait jamais aboutir à une deuxième et
définitive étape : être vraiment ce pour quoi il a été créé.
Une société religieuse, c'est une communauté de chenilles qui
essaient de vivre comme des papillons.
Une société athée, c'est une communauté de chenilles qui essaient
de vivre sans savoir qu'ils doivent devenir papillons.