J'aurais bien aimé qu'on me dise aujourd'hui : "En cas de conflit, défendre sa nation, c'est un devoir de citoyen." ça m'aurait permis de répondre et d'exprimer une ou deux idées, peut-être simples et évidentes, mais peut-être bonne à rappeler.
On peut vouloir éviter d'aller en guerre par peur de mourir, et ça se comprend bien si on aime la vie plus que les idéaux, surtout les idéaux que d'autres ont choisis pour vous. Mais, on peut aussi se demander d'où vient cette notion de nation. Qui a décidé que cette notion avait de la valeur ? Qui a décidé le puzzle ? Qui a distribué les dossards pour bien identifier les troupeaux ? Bien sûr, cela remonte à loin et ceux qui ont pris les décisions ne sont plus là depuis longtemps. Mais, le plateau du jeu est posé sur la table, les pions posés sur le plateau, il va bien falloir jouer.
On veut nous faire peser de fausses responsabilités comme celles des conséquences ne pas avoir voté pour l'un des candidats que d'autres ont choisis. Manipulation, intimidation, culpabilisation.
Dans bien des domaines, comme par exemple la crise économique actuelle et ce qu'elle va engendrer d'horrible et de destructeur, si nous n'avons pas décidés des règles du jeu, on peut encore décider de ne pas y participer.
Je n'ai pas choisis d'être français, je n'en suis ni déçu ni fier. Je n'ai pas choisis de devoir vivre sous un gouvernement. Je n'ai pas choisis les règles du jeu économico-politique actuelle avec son lot de mensonges, d'aveuglements, d'exploitations et de manipulations. Je n'ai pas choisis d'y mettre de l'huile au lieu d'éteindre les feux. Mais, un jour, là au milieu, je pourrais peut-être faire un choix. Celui-là sera le mien et j'en aurais la responsabilité.