mardi 31 décembre 2013

Dites-leur que je suis un homme.



"Dites-leur que je suis un homme." Un film magnifique, touchant, sensible, sur la dignité d'un homme face à la mort et d'un peuple devant l'injustice. A voir.

dimanche 29 décembre 2013

Croire ce qu'on voit c'est ne pas connaître ce qu'on ne peut pas voir.

Ne croire que ce qu'on voit, c'est croire les apparences du monde, son percevable, son visible, sa manifestation sensible.
Croire que les apparences du monde sont la réalité ultime de l'Univers, c'est passer à côté de sa réalité sous-jacente et invisible.

samedi 28 décembre 2013

Aveuglement.

Il est effrayant de voir que l'Homme moderne occidental prône l'athéisme comme idéologie dominante, 
sans comprendre que c'est cette idéologie même qui bâtit une société d'égoïsme et d'aliénation de l'être humain, de non-respect du vivant et de destruction de l'environnement.

Amour.

On peut respecter sans aimer,
mais on ne peut pas aimer sans respecter.

Sagesse.

"Tout ce que vous voulez que les Hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux." Jésus.

jeudi 26 décembre 2013

Folie.

Couper sa raison de l'intelligence de Dieu, c'est devenir fou.

La lumière.

Tant physiquement que spirituellement, l'Homme a besoin de lumière. 
La société malsaine, égoïste et destructrice qui se développe autour de nous révèle son absence de lumière.

L'Homme.

Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, 
il y a l'être humain, 
le seul qui décide si il deviendra grand ou petit.

mardi 24 décembre 2013

La Foi.

La foi n'est pas la croyance, elle est la connaissance du réel qui nous élève au divin.

La connaissance.

La connaissance de Dieu n'est pas une question religieuse mais une question humaine.

La Bible.

La Bible n'est pas là pour nous dire comment l'Univers a été créé mais pourquoi.

La création.

Il y a autant de probabilité que l'Univers existe 
avec sa grandeur, sa variété, sa richesse, son équilibre et sa précision, 
avec la vie, l'homme, l'intelligence, la conscience et l'amour, 
sans qu'il y ait de créateur
qu'il y a de chance que l'explosion d'une imprimerie puisse donner, par hasard, un roman de Victor Hugo.

dimanche 22 décembre 2013

L'intelligence.

Il n'y a aucune raison intelligente d'exclure la réflexion sur Dieu dans notre société.

La liberté.

Faire ce que je veux ce n'est pas de la liberté,
c'est de l'égoisme.

Les plaisirs ou le bonheur.

La multiplication des plaisirs, 
ce n'est pas la multiplication des bonheurs 
mais celle des frustrations.

L'univers.

"L'univers infini" signifie en fait "une oeuvre d'art pas encore terminée."

jeudi 19 décembre 2013

La laïcité, une religion dangereuse.

Vraie ou fausse laïcité ?
Je suis pour une vraie laïcité. Mais, hélas, celle qui se développe en France aujourd'hui est une fausse laïcité. C'est le cheval de Troie d'une idéologie : l'athéisme. C'est la bonne excuse hypocrite qui permet la mise à l'écart de la religion, sous couvert de justice, d'équité, de lutte contre l'obscurantisme mais qui en fait travaille en faveur d'une seule vision du monde : l'athéisme. Lorsqu'on écarte volontairement et consciemment les divers éléments religieux d'une société, il ne reste plus qu'une croyance, qu'une pensée, qu'une vision du monde : l'athéisme. Oui, l'athéisme est une croyance, rien d'autre. Si elle n'est pas à proprement parler une religion, structurée par des pratiques, elle est toutefois une conception de l'être, de la vie, de l'univers, de l'existence. Elle n'est pourtant pas une philosophie puisque chaque athée peut se construire la philosophie qui lui convient, selon ses choix, ses désirs, sa volonté, donc son égo-centrisme. L'athéisme n'est pas une vérité, c'est une croyance. Elle n'est fondée sur aucune base réelle, sur aucune base expérimentale, sur aucune base scientifique. Aucune découverte scientifique jusqu'à ce jour ne peut permettre une certitude de l'inexistence de Dieu. L'athéisme est donc une croyance, elle n'a pas de fondements valable pour la raison et l'intelligence. Puisque l'athéisme n'est qu'une croyance parmi d'autres, alors, il n'y a aucune raison objective de favoriser cette croyance plutôt qu'une autre dans une société. Etant chrétien, je ne suis pas croyant. J'aime le réel et la vérité. Ces derniers se cherchent, se découvrent et s'étudient. La foi est une connaissance du monde réel, pas une croyance sur la base de rien.

 Qu'est-ce qu'une vrai laïcité ?
 Ce serait, s'il est possible, de permettre à chacun de vivre et de s'exprimer en fonction de ses convictions, quelles qu'elles soient, dans l'espace publique comme dans l'espace privé. Et cela dans la liberté et le respect de l'autre, respect qui inclus le dialogue - donc l'écoute, le partage des différents points de vues, ce qui a pour conséquence un enrichissement commun. Le problème qu'essaie de résoudre le gouvernement actuel, comme peut-être tentera aussi de le faire le prochain, n'est pas de l'ordre de la religion mais de l'agression. Si il n'y a pas agression, je ne vois pas pourquoi il y aurait interdiction ou restriction. Et si des idéologies agressent, que ce soit par des personnes religieuses ou des personnes athées – j'en profite pour rappeler ici les massacres athées de mesure démentielles qui ont eu lieu au cours du XXe siècle, communisme chinois, soviétique, coréen et autres – alors bien sûr ces agressions doivent être combattues, avec un cadre permettant leur réduction, et espérons-le, leur disparition. Mais ce n'est jamais « la religion » qui agresse, ce sont toujours des individus, des personnes en particulier dans des contextes particuliers. Les athées agressant de mille et une manière de leur côté sur le vaste champ de la terre, comme les autres, pour leurs intérêts divers et variés. La laïcité, c'est-à-dire pour l'appeler par son vrai nom : la favorisation de l'athéisme, serait-elle donc la solution aux agressions - si il y en a en réalité, ce qui reste à démontrer ? Que nenni mon bon maître. Pourquoi ? Parce que favoriser une idéologie au détriment de toutes les autres ne résout en aucun cas un problème d'agression. Si il y a agression, il faut arrêter les agresseurs. Point. Et nous avons un arsenal de lois déjà existantes et suffisantes pour se faire. La fausse laïcité ne sert donc à rien. Quoique, peut-être à créer de nouvelles frustrations qui engendreront de nouvelles agressions. Peut-être plus fortes cette fois. Le problèmes des solutions, vous le savez, c'est qu'elles créent de nouveaux problèmes auxquels il faut trouver de nouvelles solutions.

Mais, l'espace publique, l'école par exemple, se doit d'être neutre, sans idéologies nous matraque-t-on en permanence pour qu'on n'y réfléchisse pas. Et pourquoi cela ? D'où vient cette idée idiote qu'on nous impose comme un fait établi ? L'expression des idées, des idéologies, n'est pas synonymes d'endoctrinement et d'agression mentale que je sache. Bien au contraire, l'école se doit d'être le coeur des débats et des réflexions, tout azimuts, sur tous les sujets de la vie en y incluant les convictions et les expressions religieuses. Supprimer les religions, et donc ce qu'elles ont à dire sur la vie et l'être, c'est faire de l'école une peau de chagrin misérable et vide – un apprentissage technique - et c'est nier la richesse de sagesses accumulées pendant des millénaires.

Quand on a supprimé la réflexion sur la transcendance, sur Dieu, sur la vie éternelle, sur les valeurs morales qu'on trouve dans les religions, alors que reste-t-il ? Honnêtement, que reste-t-il ? La jouissance, le plaisir et la consommation matériel. Je ne vois pas grand chose d'autres. Qu'on ne vienne pas me dire « l'amour, l'amitié, la famille, etc. » puisqu'on trouve cela au coeur des religions. Si vous voulez écarter les religions, alors écarter cela aussi, ça va avec. Jouissance, plaisir personnel et consommation, c'est bien là la société dans laquelle nous baignons, une société déshumanisée et détruisant tout, humains comme environnement. Cette destruction industrielle n'aurait surement pas été possible sans le développement préalable de l'athéisme. On nous fait croire que les religions c'est le mal, et on nous présente à la place une société athée égoïste et perverse – ici la liste serait intéressante à faire mais si longue – l'une des pires société de l'histoire de l'humanité (demandez à un poulet en batterie comment il est traité par des moines religieux et comment il est traité par des industriels athées et cupides, ça va vous faire un choc.) C'est l'accentuation de ce développement destructeur que produira cette fausse laïcité.

Apparemment quelqu'un a décidé que la religion n'a pas à s'exprimer dans la sphère publique parce que c'est une affaire personnelle puisqu'on nous le rabâche à tour de bras. La bonne blague ! D'abord, qui a décidé que la religion ne devait pas s'exprimer dans la sphère publique ? Les athées. Ceux-là même qui n'ont pas de religion. Bin voyons. On nous prendrait pour des ânes qu'on n'agirait pas autrement. Et de quel droit les athées décideraient la vie d'un peuple – aux convictions diverses - à eux seuls ? Aucun. De quel droit les athées décideraient de la place et de la valeur des religions puisqu'ils n'en ont pas ? N'en ayant pas, ils sont bien les plus mal placé pour faire cela. Que les athées s'occupent de l'athéisme – si il y a quelque chose à s'occuper, l'os est bien maigre à ronger – au lieu de décider pour la vie des autres et de leurs enfants. Je rappelle ici que les autres sont majoritaires dans l'histoire de l'humanité et sur la terre aujourd'hui. Tiens, une minorité qui veut décider pour la majorité, ça ne vous rappelle rien ?

 Pour ma part, j'ai rencontré Jésus-Christ, j'ai découvert qu'il est bel et bien ressuscité, que les évangiles ne sont pas des contes ou des mythes mais des témoignages vécus. J'ai découvert le sens de l'existence, le but de l'Univers, et vous voudriez que je garde cela dans la sphère privée ? Ça va pas, non ? J'ai découvert l'amour de Dieu, l'amour suprême, l'amour fou, l'amour au delà de toutes nos petites mesures humaines, et l'amour ça se partage, dans le public comme dans le privé. L'amour, c'est bien ce qui manque à ce projet de laïcité. Non seulement ça se partage, l'amour de Dieu, mais c'est la chose première à partager, bien plus important et utile que le théorème de Pythagore – c'était quoi déjà ? - ou la bataille de Marignan – c'était pourquoi déjà ? Alors, non, la foi, la compréhension du sens de l'existence et l'amour de Dieu, ça ne se cache pas dans la sphère privée, ça se partage au plus grand nombre, non seulement parce que c'est bien et bon pour l'humanité, mais parce que c'est ce dont elle a le plus besoin.

Pour approfondir le sujet, on peut lire cette charte : 
http://www.les-eveilleurs.com/liberte-de-penser-liberte-de-croire-liberte-religieuse-liberte-d-expri-a102285117

Extrait : 

"La laïcité agressive du gouvernement actuel :
Plus proche de l'exécutif, comment ne pas s'inquiéter des propos de l’actuel Ministre de l’Education Nationale M.Peillon lorsqu'il dit que  « toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise. Non pas seulement l’Eglise catholique, mais toute Eglise […] »[10] ? Comment ne pas être consterné par la radicalité du propos ; par l'inintelligence du fait religieux aussi ?
Jean Baubérot, historien et sociologue des religions écrivait il y a peu que la laïcité était censée « permettre de vivre dans la paix sociale des rapports différents à la sécularisation selon qu’on soit proche ou distancié de la religion (…). La laïcité n’a donc pas à imposer aux gens de se séculariser car cela devient une atteinte à leur liberté de conscience. Or, actuellement, on confond laïcité et sécularisation, et le Haut Conseil à l’Intégration le revendique fièrement puisqu’il déclare que ‘dans la société sécularisée, il n’est pas possible de faire ceci ou cela’. Cela est totalement anormal, ce n’est plus de la laïcité mais quelque chose qui comporte des éléments d’un athéisme d’Etat. On veut donc forcer certaines populations à se séculariser, ce qui d’une part est totalement inefficace puisque l’histoire montre que chaque fois qu’on a voulu porter atteinte à la liberté de religion on a produit des raidissements chez les gens, et d’autre part cela est une mécompréhension totale de l’intention de laïcité, et va même à l’encontre de la loi de 1905. »[11]"